samedi 26 novembre 2011

DRÔME VALENCE POLITIQUE
VALENCE DRÔME POLITIQUE
POLITIQUE VALENCE DRÔME
LA COHABITATION
AU SEIN DE
L'EXECUTIF SOUS
LA Vème

REPUBLIQUE
Conférence
organisée par l'Université

Inter-Âges
Drôme-Ardèche

Patrick CANIN
Maître de conférences à la
Faculté de droit de Valence
LUNDI 28 NOVEMBRE 2011
à 17h
Salle Agora
Espace municipal Rémy Roure
180 allée du 22 janvier 1963
Guilherand-Granges
PLAN DE LA CONFERENCE :
Introduction
I - Les origines de la cohabitation
A - Les raisons juridiques
B - Les raisons politiques
II - Les cohabitations
A - Les cohabitations de courte durée
B - La cohabitation de longue du
rée




HOMMAGE
A DANIELLE MITTERRAND
Il n'y a pas de meilleur hommage
que celui rendu par la Ligue des
droits de l'homme à cette infatigable
militante des droits de l'homme
qui demeurera pour nous un exemple.

Voici le communiqué de la LDH :

COMMUNIQUE DE LA LIGUE
DES DROITS DE L'HOMME
Paris, le 22 novembre 2011
Hommage à Danielle Mitterrand
La LDH salue la mémoire de Danielle
Mitterrand. Elle fut une infatigable
militante et elle a su, en toutes
circonstances, préserver ses engagements.
Regardant l'action politique comme un
devoir, Danielle Mitterrand a fait la
démonstration d'une volonté permanente
d'agir en faveur des plus démunis de ce
monde. Au-delà de son rôle public, elle a su
donner l'image d'une femme libre, qui ne
pliait pas face aux contraintes et aux
contingences.
La LDH adresse à ses proches et à la
Fondation France Libertés ses condoléances.

samedi 19 novembre 2011

POURQUOI LA FRANCE
PERDRA SON TRIPLE A ?
L'ECHEC DE SARKOZY !
(SUITE)
Dans un précédent message, nous avons
montré pour quelles raisons la France,
à cause de la politique non pertinente
de Sarkozy, perdra son triple A.
D'ores et déjà, malgré encore son triple
A, "La France dévisse" (Libération 17
novembre 2011), l'écart entre les taux
d'emprunt français et allemands
s'accroît. Alors qu'il était de 40, 1 le
3 janvier 2011, il est de 197 le 16
novembre 2011 (taux à 10 ans). La
France ne pourra émettre des obligations
d'Etat qu'avec un taux obligataire de
3,68% au lieu de 3,62% antérieurement.
Le taux de 4% risque d'être une réalité
fin décembre 2011 ! Les Français devront
subir un peu plus chaque jour le poids
de l'endettement qui s'est accru de plus
de 500 milliards d'euros depuis 2007 !
Cet endettement engage non seulement
le présent mais aussi l'avenir puisqu'il
est reporté sur les générations futures.

vendredi 11 novembre 2011

POURQUOI LA FRANCE
PERDRA SON TRIPLE A ?
L'ECHEC DE SARKOZY !
La France est dans le collimateur des
agences de notation qui, aujourd'hui,
dans ce système capitaliste non régulé,
font et défont les réputations des Etats
et de leurs gouvernants, et appauvrissent
les peuples. Sans compter le déficit de
démocratie !
La crise financière qui s'est abattue sur
l'Europe, venant des Etats-Unis, atteint
les souverainetés étatiques. Les
financiers se substituent aux Etats
et dictent leurs politiques publiques. Par
exemple, ce sont les marchés financiers
qui ont dicté à Sarkozy la dernière réforme
des retraites et les plans de rigueur
successifs. Le certificat de satisfaction que
s'est délivré Sarkozy lors du dernier G 20
est l'arbre qui cache la forêt. La situation
est grave et rien n'est réglé.
Si les finances publiques de la France se
trouvent, aujourd'hui, dans une situation
catastrophique, c'est tout simplement à
cause de la politique non pertinente menée
depuis 2007. La Cour des comptes, dans un
récent rapport, a bien souligné que les déficits
publics n'étaient imputables à la crise qu'à
hauteur de 27% ! Tout le reste, si l'on peut
s'exprimer ainsi, est dû aux réductions
d'impôt pour les riches (pour les 10% de
Français qui détiennent déjà 60% de la
richesse nationale) et aux décisions non
pensées ou non pertinentes, qui ont creusé
le déficit. On songe, notamment, au fameux
emprunt pour un plan de relance qui n'a eu
aucune incidence tangible sur l'économie.
Comme on l'a dit dans un précédent message
de ce blog, Sarkozy voulait même aller plus
loin puisqu'il envisageait initialement de fixer
à 100 milliards d'euros le montant de cet
emprunt !
Depuis 2007, la France s'est endettée de
5oo milliards supplémentaires. Aujourd'hui,
la situation de la France est la suivante :
- la dette publique cumulée représente 1700
milliards d'euros environ, soit presque 90%
du PIB (alors que les critères de Maastricht
et le pacte de stabilité limitent la dette
publique à 60% de ce PIB) ;
- le déficit public 2011 est officiellement
évalué à 5,7 (5,8 selon la Commission
européenne) et sera de 5,3 en 2012
(selon la Commission européenne) et 5,1
en 2013 (et non 3% comme le prétend
le gouvernement), alors que les règles
communautaires limitent à 3% du PIB
ce déficit.
Et c'est pour cette raison que la France
est en passe de perdre son triple A. En fait,
comme le dit Jacques Attali, la France a
déjà perdu son triple A puisqu'elle doit
désormais emprunter sur les marchés
financiers à un taux trois plus important,
ce qui creuse d'autant son déficit, que celui
auquel emprunte l'Allemagne (taux de 1%
pour ce pays contre 3,5% pour la France) !
Le gouvernement présente des comptes
inexacts, comme l'a fait naguère la Grèce.
C'est ainsi que le projet de budget était
initialement fondé sur une croissance
2012 de 2,25%, puis de 2%, puis de 1,75%
et aujourd'hui encore de 1% alors que la
Commission européenne évalue cette
croissance 2012 au mieux à 0,6% !
Par conséquent, le plan de rigueur
présenté cette semaine n'est pas
adapté à la situation réelle.
La Commission européenne vient
donc de s'adresser à la France pour
que le gouvernement rectifie ses
comptes actuellement non sincères.
En effet, selon l'article 126 du Traité
sur le fonctionnement de l'Union
européenne, pour les besoins de la
politique économique et monétaire
communautaire, "la Commission
surveille l'évolution de la situation
budgétaire et du montant de la dette
publique dans les Etats membres en
vue de déceler les erreurs
manifestes". La formule est ferme.
Et il existe des procédures de contrôle
et des sanctions. Les finances publiques
doivent tenir compte de la discipline
communautaire (les "critères de
convergence de Maastricht" et le "pacte de
stabilité").